lundi 16 juillet 2012

Et une amarre en moins !

Et ben çaaaa y est, ces fichues fenêtres sont enfin arrivées !


Déballage du carton et regard perplexe sur la chose... Bon, ce sont bien des fenêtres, mais en plus d'un bas de fenêtre en pvc, il y a un truc qui doit pouvoir s'insérer sur un machin de section rectangulaire, ya une bavette en caoutchouc... pas le souvenir d'avoir commandé ça... Il faut dire que même si je m'étais renseigné sur le jargon de la menuiserie, pose en feuillure ou en tunnel, largeur du tableau, à la fin la dame de l'entreprise au téléphone a quand même réussi à m'embrouiller ! J'ai dû répondre "Oui". Fallait peut-être répondre "Non". Bon, pas trop grave, il faudra juste que je coupe méticuleusement le bazar à la scie à métaux.
Un peu plus embêtant, une des fenêtres n'a pas les dimensions demandées. Pas cool. Et pas terrible pour une entreprise spécialisée dans la fabrication de fenêtres... Bon, on verra sur place.

Sur place j'y ai passé une journée, mais elles sont posées ! J'avais préparé la veille un support horizontal en bois sur lequel j'allais fixer les fenêtres, et le montant central, sur lequel irait se fixer le montant de la cloison de la salle bains. Un coup de ponceuse, un coup de lasure extérieure, parfait.
Au moment de placer la fenêtre de la cuisine, ça passe pas... manquent 5 mm. C'est pas grand chose, mais je n'avais pas les bons outils ! J'ai trouvé un morceau de papier de toile émeri, une lime à métaux. Va enlever 5 mm de bois avec ça ! Une heure après, aux oubliettes les 5 mm...

Quelques heures après, les fenêtres étaient posées d'aplomb, les petites cales en plastique de couleur différente selon leur épaisseur sont bien pratiques.
Une fois le cadre à l'équerre, on colle une bande de joint qui se dilate, puis on fixe ce cadre. Pour finir, un fond de joint, sorte de mousse tubulaire qui s'insère entre le cadre et la maçonnerie, puis on finit avec du mastic. 

De la zep aux étoiles - pose fenêtres
Dans la foulée, j'ai pu monter la structure de la future cloison de la salle de bains. Rails en métal à fixer au sol et au plafond, profilés en métal qui se fixent à l'intérieur de ces rails, j'avais déjà expérimenté la technique.
Pose des rails au sol, puis insertion d'un montant mis à niveau pour tracer l'emplacement du rail du plafond, les deux fixés selon la nature du matériau (les chevilles à frapper, quelle bonne invention !).
Puis on fixe les montants, vissés en haut et en bas, et l'un contre l'autre en cas de montant double. 
Je n'ai aucune connaissance en matière de forces physiques et dynamiques; si je devais construire un pont je mettrais des piliers tous les mètres ;-)
Du coup, même si le plafond du gîte est assez bas, j'ai systématiquement doublé les montants. 

Au niveau outils, une pince grignoteuse est idéale pour couper les rails et les montants, en revanche je ne suis pas convaincu par la pince à sertir, le résultat n'est pas assez rigide, j'ai donc bloqué les montants sur les rails à l'aide de vis autoforeuses. 
Un outil terrible, à ranger dans la famille des "Outils simples qui te font gagner une heure et qui font un résultat propre", c'est ça: 

Un rail à percer pour faire passer la gaine de l'alimentation électrique de la plaque de cuisson, tu prends cet outil, emporte pièce de diamètre 35, ça te fait un trou propre, c'est top. 

Dans quelques jours je termine la fixation des montants sur le mur extérieur, pour masquer les évacuations d'eau en PVC, les tubes en PER , et les nourrices d'alimentation en eau chaude et froide. 

Je suis content, tout s'est bien déroulé, et une fois cette structure mise en place je me rends d'avantage compte de la surface des deux pièces ainsi créées, qui me paraissent plus grandes qu'avec un simple trait de crayon au sol !
De la zep aux étoiles - cloison rails montants 48

En attendant la livraison des fenêtres, je me suis attelé à la construction du site d'Une Nuit à Versailles.

Il y a quelques années, on utilisait FrontPage, on déplaçait à la souris un bloc, on en changeait la couleur facilement, tout ce qui est codage de ces actions était invisible. C'était limité, mais pratique ! Par exemple, il y a 10 ans je m'étais amusé à faire ça:  Le mariage de Pascal&Nanoo.

Depuis, les modes de création se sont intensément complexifiés. Sites dynamiques, feuilles de style, codage en CSS, base de données externe... Pfiou ! J'avais eu un aperçu de la densité de la technique en créant le site de la dernière école dans laquelle j'ai exercé. Beaucoup de prises de tête chronophages, mais des résultats sympas. J'y ai passé des week-ends entiers, j'ai tenté de former les collègues, une petite minorité postait des nouvelles de sa classe, mais malgré son succès et sa notoriété, beaucoup étaient réticents car ils trouvaient tacitement le mode opératoire du site trop compliqué pour eux. Ce qui s'est traduit par : "Ton site Pascal, moi je ne suis pas vraiment d'accord, on aurait quand même pu en parler en conseil des maîtres." Ok. 
C'est aussi ça mon plaisir d'avoir quitté le monde de l'école et plus globalement de me mettre à mon compte, c'est de ne plus avoir affaire à des gens qui ont des réactions démesurées et à côté de la plaque.

Bref.  Pour le site je voulais quelque chose d'épuré et de beau à regarder, de fonctionnel bien huilé, comme pour l'appartement. 

J'ai déniché un thème s'approchant de ces envies, puis j'ai passé du temps, beaucoup de temps encore une fois à le personnaliser. Si par exemple une couleur ne me plaît pas, si un bloc n'est pas positionné comme je le voudrais, il faut aller se plonger dans les feuilles de style, sorte de texte obscur qui possède ses propres règles exigeantes: si tu oublies un "/", c'est fichu...

En tout cas le site est créé. Bon, il faut encore que je mette des boulons, que je mette d'équerre certains éléments, que je bâtisse des suites, que je mette du silicone à certains endroits, mais comme j'ai demandé à Google d'ordonner à ses robots de dire à la terre entière que mon site existe, en voici l'adresse: 


Certains textes, pour tester le rendu, sont les premières strophes d'un morceau des Pink Floyd, l'un des plus représentatifs de ce qu'était les Floyd à mon avis. "Echoes", dernier titre de l'album "Meddle", une merveille...




Quelques jours de pause totale au bord de la mer, et c'est reparti ressourcé pour la suite !


2 commentaires:

Hélène a dit…

Epatée je suis par ces épatants travaux très pro ! Bravo.

Pascal Le Mée a dit…

Merci !