jeudi 31 janvier 2013

Les aménagements en vidéo


13 rue de l'Orangerie - De la Zep aux Étoiles
Rue de l'Orangerie
L'évolution du  gîte urbain du 13 rue de l'Orangerie en vidéo.




 

 

 

 

  • 10 avril 2012

J'ai eu mon permis de conduire, les choses sérieuses vont pouvoir commencer ! Visite de l'appartement avant tout changement, j'ai juste dégondé la porte de la salle de bains !





  • 9 juin 2012

En attendant la livraison des nouvelles fenêtres qui une fois placées me permettront de monter la nouvelle cloison de la salle de bains afin de l'agrandir. L'ancienne a été démolie, je suis en plein dans la mise aux normes électriques, interrupteurs différentiels, circuits spécialisés avec le bon diamètre de fils, mise en place de nouvelles lignes, prises et éclairages. Un léger désordre règne...



  • 22 octobre 2012

    Pose des fenêtres, montage des cloisons, isolation, électricité, plomberie, carrelage, peinture, sanitaires, fait.
    Parquet, lambris, peinture, meubles de cuisine, électro-ménager, comptoir, baguettes de finition, fait.

    Manque un miroir dans la salle de bain, no comment ...Reste un coffrage à faire dans la salle de bains, des planches de finition dans la cuisine, des chants à coller, etc.

    Avec toujours un léger désordre dans la future chambre ;-)



     

    15 janvier 2013

    Enfin ! Tout est fini, les meubles sont là, le lit fait, les produits d'accueil sur le lavabo de la salle de bain, il n'y a plus le moindre petit tournevis qui traîne ;-)




     

jeudi 17 janvier 2013

Envie d'avoir l'avis...

4 janvier 2013: le pain bio fait maison demande encore à être amélioré, la pile du détecteur de fumée est en fin de vie, mais tant pis, j'annonce l'ouverture de mon premier gîte urbain à Versailles

Et pour commencer je l'annonce à mes anciens collègues de l'éducation nationale, et je ratisse large: du prof croisé quelques jours aux pontes de l'inspection académique, en passant par les collègues devenus amis. Un message composé de rancœur et de critique vis-à-vis du système avant de promouvoir ma nouvelle activité. 

S'éloigner du système c'est finalement en percevoir de façon accrue ses manques et ses injustices. 

Et ben à part les amis je n'ai pas eu beaucoup de réponses... Un retour poli, avec l'usante formule de bonne année, un autre qui m'a surpris, me félicitant pour le travail accompli, pour avoir osé, venant d'une conseillère pédagogique qui se pose aussi des questions sur son rôle au sein de l'École, et c'est tout. Aucun retour de l'administration, normal, dans leur rôle. Aucun retour de celui qui a peut-être un peu trop enjolivé ses besoins et qui toucha une IDV largement supérieure à la mienne. Des retours indirects, me reprochant de parler en ces termes de l'école une veille de rentrée !! 

Une machine à chefaillons, permettant aux ex-instits promus conseillers de décider comme bon leur semble de la carrière des instits en poste, les autorisant du même coup à se venger implicitement et à reproduire les mêmes humiliations iniques qu'ils ont subies auparavant. 

Une usine hermétique, obligée de mettre en place la circulaire qui concerne l'IDV, mais qui décide d'elle même d'instaurer des critères subjectifs, et qui en plus (peut-être comme pour l'ensemble de la fonction publique, je ne me suis pas renseigné) interdit à l'agent bénéficiaire de cette prime de retravailler pendant 5 ans au service de l'état... "Vous démissionnez, vous nous faites faire des économies gigantesques, on vous octroie une somme dérisoire, et on vous interdit de revenir". Ce n'est pas une opportunité de changer de vie, c'est une punition.

Pierre Frackowiak

"Pendant 5 ans, ce furent des années assez dramatiques pour l’Ecole. Beaucoup partagent cet avis, car les profs ont subi une politique d’un autoritarisme accru, sans précédent dans l’Education Nationale, avec des supérieurs hiérarchiques qui agitaient la menace de sanctions, dans lesquelles leur ministre les a confortés. Sanctions financières sur leur carrière, comme avec les désobéisseurs, sanctions administratives. L’administration a appliqué la loi du plus fort : la sienne."

Qui a dit ça? Un allumé ? Un ancien prof démissionnaire ? Non. Un Inspecteur honoraire de l'éducation nationale, Pierre Frackowiak, dont je recommande chaudement la lecture de son interview.

Deux jours après, je diffusais l'annonce de l'ouverture à ma famille élargie, à mes amis, à mes connaissances Facebook, Twitter, Google+... Dans la foulée je commençai à signaler l'existence du gîte à un ou deux sites spécialisés. Et attendis fébrilement les premières demandes de location.

Le lendemain, rien.
Le surlendemain, rien non plus.

Naïf, crevé, utopiste. On est le 10 janvier, tout le monde s'échine à reprendre le travail en partant de nuit, en rentrant de nuit, essayant de digérer et les fêtes et les sommes dépensées pour ces fêtes, il fait gris, les vacances sont loin, personne ne sait que tu as ouvert un gîte,  personne ne sait - et tout le monde s'en ficherait même s'il le savait - que ça fait six mois que tu bosses comme un fou, que tu as investi la quasi-totalité de ton IDV dans l'aménagement de ton appartement. Et tu crois que le monde entier t'attendait. Tu es crevé, tu ne veux pas l'admettre, tu te sens nul, tout ce que tu as fait est nul, et reviennent les démons: tu avais un boulot payé à vie quelle que soit ton efficacité, pourquoi es-tu parti, etc etc etc.

Passage à vide. Pas remis des dernières semaines à tout parfaire. Courtes nuits, douleurs dans le pied, obnubilé par l'ouverture, porte-monnaie qui se vide. Un bon cocktail pour douter et paniquer.

S'efforcer de faire le vide et de prendre du recul.

Et on repart.

  • Dépôt de la déclaration d'ouverture d'un meublé de tourisme à la mairie.
  • Rendez-vous à l'office du tourisme pour faire partie de leur site et de leurs brochures. Un très bon contact, l'envie et la satisfaction de travailler à développer le tourisme à Versailles au delà du château.
  • Rencontre avec des enseignes du quartier Saint-Louis, fondées par des gens du même âge, une décoration moderne, la pluri-activité, tout ce qui me botte.
  • Démarches de promotion auprès de l'école supérieure du paysage, rattachée au potager du roi, auprès du conservatoire de musique, de l'école d'architecture, du palais des congrès.
  • Les référencements avancent bien, je reçois des compliments sur ce que j'ai réalisé, la position de mon site progresse dans les résultats de recherche.
  • Un article rédigé par Accueillir magazine, qui dispense également des formations à la création et la gestion d'hébergements touristiques, formation qui m'avait marqué par sa précision, son exhaustivité et sa pertinence.
  • Des interviews programmées de journalistes, des photos du gîte prises par un pro à venir, un nouveau pain en train de cuire, on avance !

Il faut que tout ça agisse, pénètre, diffuse, se mélange... De plus, les avis sur Internet prennent une ampleur capitale. C'est évident qu'en plus de cette période creuse, tant que je n'aurai pas de commentaires sur les sites qui référencent Une Nuit à Versailles les demandes de réservation ne se succéderont pas.

N'ai-je pas été influencé par des commentaires d'utilisateur avant de me décider pour l'achat du bac de douche, du lave-vaisselle, de la télévision, des draps ? Même si je sais que tout le monde peut commenter, et que tout le monde peut descendre en flèche un bac de douche en arguant que le carton d'emballage présentait des traces d'humidité, c'est ainsi, on se fie aux recommandations de tout le monde...












 



mercredi 9 janvier 2013

Gîte urbain à Versailles, ouverture !

Chambre d'hôtes gîte urbain Versailles



 Clap de début, on ouvre les portes (enfin!)









Un gîte urbain tout confort au cœur du quartier Saint-Louis, pour une ou deux personnes, avec petit déjeuner BIO. Un appartement refait à neuf pour que les hôtes de passage, en vacances ou pour affaires se souviennent de leur passage à Versailles. Bienvenue !









mardi 1 janvier 2013

On y est presque...

repassage
L'ouverture du gîte... J'en parlais dans le post précédent, j'aurais apprécié le mettre à la location aujourd'hui, 1er janvier 2013. 
Euh, ben presque... 


Pourtant je n'ai pas chômé, mais que de détails à prendre en compte ! 
Ici  une retouche peinture, là une réparation de crédence qui n'était pas durable, là des contacts avec l'office du tourisme de Versailles, l'amélioration du référencement, là encore des commandes qui arrivent au goutte-à-goutte, là aussi parfaire le système de réservation... 
Dire que je suis fatigué est peu; je suis dans un état d'esprit accaparé par l'échéance, par le doute, par les finances. Mon côté ours ressort, je n'ai envie de voir personne, les autres m'ennuient, j'ai annulé l'anniversaire d'un pote, j'ai annulé une proposition de réveillon, comment pourrais-je avoir envie de discuter, de fêter, alors que je suis obnubilé par cette ouverture, que je veux parfaite, qui est la finalité de ma reconversion... Les messages de 'bonne année' m’exaspèrent, surtout dans leur aspect "'obligation culturelle et hypocrite" .



Il y a quelques jours encore, des amis m'écoutaient narrer cette aventure, et je sentais qu'ils me considéraient comme fou, stupide, irréfléchi. " Tu as beaucoup à perdre" dirent-ils.
Je les emmerde. 

La seule fois dans ma vie que j'aurais conçu un projet qui me botte, qui m'apporte, qui me donne des ailes- aux extrémités en peu cramées par les capacités que j'ai dû devoir développer non sans adjuvants-, pour lequel enfin j'ai le sentiment d'avoir donné de ma personne, d'avoir eu à décider; de créer, d'accomplir, de générer, d'imaginer, de gérer, de devoir refaire, de ne m'en vouloir qu'à moi, de savoir que tout cet investissement aura des retentissements uniquement sanctionnés par mes actions, sans chef, sans système, je ne suis pas formaté à cela mais j'y prends goût.

Plus prosaïquement, je m'essaie au repassage de housses de couette, quelle galère !! Il va falloir que je trouve des façons de faire, parce que pour l’instant c'est nul !  Allez,  documentation, conseils des parents, tests,  je ne vais pas passer des heures à repasser, ce n'est pas envisageable ! 

Aujourd'hui 1er janvier 2013, le stationnement est gratuit à Versailles, on en profite ! On apporte la vaisselle, la literie, quelques déco;  toute la famille est de corvée de nettoyage au gîte. Enfin plus exactement, ma femme et moi astiquons, pendant que nos enfants inaugurent la télé, assis sur le canapé encore revêtu de sa housse de protection...

Demain, retour dans des magasins de décoration afin de compléter les achats, fin du nettoyage et des retouches de peinture.

Ci-dessous un aperçu des trois pièces du gîte aujourd'hui. 

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